NOS FICHES « EN PRATIQUE »

L’entreprise au coeur des attentes de valeur

le 13 mars 2024

L’entreprise est au carrefour des attentes de valeurs pour chacun des acteurs qui l’entourent :

  • les clients qui veulent trouver de la valeur dans les services ou produits qu’ils vont eux-mêmes intégrer dans leurs process ;
  • les hommes, les salariés de l’entreprise, cherchent de la valeur dans la progression de leurs parcours dans l’entreprise ;
  • les apporteurs de ressources financières au passif du bilan qui chacun attendent une rémunération en rapport avec le risque qu’ils estiment prendre dans leur participation au financement de l’opération. C’est de cette rémunération et de la création de valeur attendue plus spécifiquement par l’actionnaire de l’entreprise qu’il s’agit dans les enjeux de la mesure de la performance.

Issu du livre « Comptabilité pour non-comptables» de Franck Nicolas, Edition Dunod.

© Tous droits réservés

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Michelet Sandra

L’entreprise au coeur des attentes de valeur

Paramètres influençant le niveau du coefficient Bêta

le 3 septembre 2020

Le Bêta du titre mesure la volatilité ou la sensibilité du titre et indique ainsi la relation qui existe entre les fluctuations de la valeur du titre en particulier et les fluctuations génériques du marché.

Voici quelques exemples de paramètres qui peuvent influer sur le niveau du coefficient bêta d’un titre d’une entreprise en particulier :

  • La sensibilité du secteur d’activité à la conjoncture économique : plus un secteur est sensible à un retournement de conjoncture, comme celui de l’Intérim par exemple, et plus le bêta de l’entreprise dans ce secteur est élevé.
  • La structure des coûts est importante également : les sociétés avec une prédominance à coûts fixes ont des bêtas élevés, et celles à faibles coûts fixes (comme dans la grande distribution) ont des bêtas généralement plus faibles car elles sont plus flexibles !
  • La structure financière : plus une société est endettée et plus le bêta de ses actions sera élevé.
  • La visibilité des performances disponibles rapidement : moins nombreuses et moins bonnes sont les informations que délivre l’entreprise sur sa situation et son évolution, plus le bêta de ses titres sera élevé.
  • La croissance des résultats : plus le taux de croissance de ses résultats sera élevé, plus le bêta de ses titres sera lui aussi élevé.

Issu du livre « Finance pour non-financiers» de Franck Nicolas, Edition Dunod.

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Michelet Sandra

Paramètres influençant le niveau du coefficient Bêta

L’amortissement est une charge ou une ressource ?

le 20 août 2020

Même si nous savons que les amortissements des immobilisations font partie intégrante de la CAF, il faut les distinguer à partir de deux définitions :

1ère définition – L’amortissement est bien une charge d’un point de vue « fiscal »

En effet, en tant que « charges calculées » lors de l’arrêté de chaque exercice, puisque non décaissées, le décaissement intervenant lors du règlement de la facture d’immobilisations le jour de son acquisition, on inscrit en charge au compte de résultat la perte de valeur de l’immobilisation par « les dotations aux amortissements ».

Ce qui revient à diminuer le résultat, base du calcul de l’impôt sur les sociétés, et donc vient diminuer de fait le montant de l’impôt sur les bénéfices (IS).

On notera que par ailleurs, en rajoutant la dotation aux amortissements calculée au résultat net, qui a lui-même augmenté grâce à un IS plus faible, alors la CAF augmente.

Plus on amortit vite et plus la CAF augmente en période bénéficiaire, du montant du gain d’impôt.

2ème définition – Mais l’amortissement est aussi une ressource d’un point de vue « financier » :

Les dotations aux amortissements n’étant pas décaissées, elles sont rajoutées à la CAF qui représente la « ressource » interne de financement produite grâce à l’activité et ce, de manière récurrente.

Issu du livre « Finance pour non-financiers» de Franck Nicolas, Edition Dunod.

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Michelet Sandra

L’amortissement est une charge ou une ressource ?

Focus sur le coefficient Bêta

le 6 août 2020

Le Bêta du titre mesure la volatilité ou la sensibilité du titre et indique ainsi la relation qui existe entre les fluctuations de la valeur du titre en particulier et les fluctuations génériques du marché.

Un titre à faible risque aura un bêta faible et inversement.

Il s’obtient par la régression de la rentabilité de ce titre sur la rentabilité du marché dans son ensemble.

Par construction, la moyenne des bêtas de tous les titres est de « 1 » et la plupart des bêtas des actions se situent dans une fourchette « bornée » de 0,5 à 2.

Ou encore, on peut dire que les variations de cours d’une action à bêta élevé amplifient les mouvements du marché, tandis que celles d’une action à bêta faible les atténuent.

Issu du livre « Finance pour non-financiers» de Franck Nicolas, Edition Dunod.

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Michelet Sandra

Focus sur le coefficient Bêta

Avis d’expert : Encadrement de la loi bancaire

le 17 septembre 2020

Dans un contexte d’une possible « insolvabilité », bien connaître la règlementation bancaire permet de prendre les bonnes décisions de manager dirigeant.

Il s’agit d’avoir à l’esprit les limites d’intervention auxquelles sont soumises les banques :

  • Interdiction de « soutien abusif » : la banque n’a pas le droit de continuer de « soutenir » l’entreprise, s’il est avéré qu’elle ne pourrait manifestement pas se redresser par elle-même. La responsabilité de la banque pourrait être engagée dans ce contexte en cas d’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire.
  • Interdiction de « retrait brutal » de concours bancaires : Mais en revanche, la banque ne peut pas exiger le remboursement immédiat d’un concours bancaire accordé. À défaut sa responsabilité pourrait être engagée en cas de faillite « précipitée ».

Attention donc, l’octroi des crédits aux entreprises exige une grande prudence, encadré par ces deux règles, qui justifie la réticence parfois constatée des banquiers, même pour ceux les plus alliés à la cause du dirigeant.

Avant toute faillite, on constate toujours une perte de confiance des banquiers :
– dans la visibilité de l’entreprise : son marché, son savoir-faire, son activité ;
– dans le dirigeant manager : simulations prévisionnelles aléatoires, manque de fiabilité, etc.

Issu du livre « Finance pour non-financiers » de Franck Nicolas, Edition Dunod.

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Michelet Sandra

Avis d’expert : Encadrement de la loi bancaire