Les fonds propres engagés dans le métier ont une valeur de marché différente de leur valeur comptable.
L’entreprise, pour lever des fonds, est en compétition sur le marché financier avec des entreprises de tous les secteurs d’activité. Il faut « gagner » de la part de l’investisseur le droit de continuer à gérer les fonds propres dans l’entreprise, voire d’en gérer davantage.
Pour cela, il faut convaincre les investisseurs du bien-fondé de leur décision de placement.
L’espérance de rentabilité des actionnaires est basée sur :
- Une approche relative (par rapport à la concurrence sur les marchés) car :
> les actionnaires peuvent diversifier et choisir leurs placements ;
> une action peut se comparer facilement à l’ensemble du marché. - Un modèle de type rentabilité-risque :
> il existe une relation linéaire entre la perception du risque et la rémunération attendue ;
> avec une référence à l’ensemble du marché. - Un calcul qui permet de mettre en évidence 3 composantes :
> le taux sans risque (OAT) ;
> la prime du marché boursier actualisée (5 %) ;
> individualisé à l’entreprise donnée par le bêta individuel ou le bêta sectoriel.
Issu du livre « Finance pour non financiers » de Franck Nicolas, Édition 2 Dunod.
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