Même si nous savons que les amortissements des immobilisations font partie intégrante de la CAF, il faut les distinguer à partir de deux définitions :
1ère définition – L’amortissement est bien une charge d’un point de vue « fiscal »
En effet, en tant que « charges calculées » lors de l’arrêté de chaque exercice, puisque non décaissées, le décaissement intervenant lors du règlement de la facture d’immobilisations le jour de son acquisition, on inscrit en charge au compte de résultat la perte de valeur de l’immobilisation par « les dotations aux amortissements ».
Ce qui revient à diminuer le résultat, base du calcul de l’impôt sur les sociétés, et donc vient diminuer de fait le montant de l’impôt sur les bénéfices (IS).
On notera que par ailleurs, en rajoutant la dotation aux amortissements calculée au résultat net, qui a lui-même augmenté grâce à un IS plus faible, alors la CAF augmente.
Plus on amortit vite et plus la CAF augmente en période bénéficiaire, du montant du gain d’impôt.
2ème définition – Mais l’amortissement est aussi une ressource d’un point de vue « financier » :
Les dotations aux amortissements n’étant pas décaissées, elles sont rajoutées à la CAF qui représente la « ressource » interne de financement produite grâce à l’activité et ce, de manière récurrente.
Issu du livre « Finance pour non-financiers» de Franck Nicolas, Edition Dunod.
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