Une trésorerie positive correspond à des disponibilités ou à des valeurs mobilières de placement (VMP).
Une trésorerie négative correspond à des concours bancaires courants, c’est-à-dire à des découverts bancaires.
Si la trésorerie d’une entreprise est négative, il faut s’assurer que cette situation est chronique avant de conclure que l’entreprise devrait augmenter ses ressources stables.
En effet, une trésorerie négative peut être liée à un accident conjoncturel sur le marché ou à une situation particulière dans le cycle d’exploitation comme par exemple, un client important qui ne paie pas.
⇒ Ainsi, l’augmentation du fonds de roulement n’est pas forcément la seule solution.
Face à un problème de financement du BFR caractérisé par une trésorerie négative de façon quasi-permanente, l’augmentation du fonds de roulement n’est pas forcément la meilleure solution.
⇒ La réduction du BFR au préalable en est une autre. Elle passe par une meilleure gestion des stocks et des délais de règlement, côté clients et côté fournisseurs. Dans ce contexte, la banque peut proposer de faire supporter le financement du poste « clients » par une société d’affacturage* , encore appelé un « factor », le plus souvent représentée par une filiale de l’enseigne bancaire, dédiée à ce type de financement à court terme.
*Les sociétés d’affacturage, encore appelées « factors », se sont spécialisées dans la mobilisation d’une quote part du poste clients d’une entreprise, qu’elles escompent ou achètent et dont elles assurent le recouvrement moyennant rémunération.
Issu du livre « Finance pour non financiers» de Franck Nicolas, Édition 2, Dunod.
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