Pour poursuivre sa recherche du meilleur taux de rémunération au regard de sa propre perception du risque encouru, l’investisseur et plus particulièrement le banquier sont en permanence en quête d’informations « fraîches » sur le risque d’insolvabilité financière de l’entreprise.
C’est pourquoi, suivant la taille de l’entreprise, ils ont la possibilité de s’appuyer sur deux indices : le rating et le scoring.
Le rating ou notation financière
La notation financière, appelée rating en équivalent anglo-saxon ou encore notation « externe » de la dette, est l’appréciation donnée par une agence de notation financière, du risque de solvabilité financière des entreprises cotées (ou même encore d’un état ou d’une collectivité), par l’attribution d’une note correspondant aux perspectives de remboursement de ses engagements envers ses créanciers (banques ou fournisseurs).
Le scoring ou évaluation du risque client
Le scoring, ou l’évaluation du risque client, a le même objectif que le rating, à savoir « faire face » au risque d’insolvabilité. Cependant, il n’utilise pas les mêmes sources :
- Le rating, fait appel à un véritable « audit financier ».
- Le scoring, fait appel à un véritable « système expert » quasi-automatique.
Par ailleurs,
- La notation financière (rating) est sollicitée pour les grandes entreprises cotées.
- Alors que l’évaluation du risque-client (scoring) est systématiquement présente cette fois, dans un environnement de PME ou d’ETI et réalisée soit par des organismes externes comme la COFACE par exemple ou plus régulièrement par les banques elles-mêmes en interne pour leur propre usage, en s’appuyant sur des données statistiques en leur possession.
1.PME : Petite et moyenne entreprise (PME).
2. ETI : Entreprise de taille intermédiaire se situant entre la PME et la grande entreprise. Le nombre de ses salariés est compris entre 250 et 5 000 personnes.
3. COFACE : Compagnie française d’assurance pour le commerce extérieur, spécialisée dans l’assurance-crédit.
© Tous droits réservés
Issu du livre « Comptabilité pour non comptables » de Franck Nicolas, Edition Dunod.