Le risque de « cessation de paiement »
Pour éviter le risque de « cessation de paiement », il faut être en mesure d’honorer notamment le paiement des dettes financières au jour le jour et ainsi de disposer en permanence :
- D’une trésorerie dite « disponible » à l’actif du bilan
- Ou encore d’une trésorerie dite « autorisée » au passif du bilan, encore appelée « découvert bancaire ».
A défaut, l’entreprise court un risque dit « d’illiquidité »: les banques refusent d’augmenter les découverts existants, exigent de plus le règlement de l’endettement comme initialement prévu dans le plan de remboursement des emprunts souscrits, c’est « la faillite ».
La loi « s’en mêle » alors et donne un délai légal de 45 jours au dirigeant pour aller « déposer le bilan » de l’entreprise auprès du greffe du tribunal de commerce !
Dès cet instant le dirigeant perd l’indépendance de ses décisions, il donne à l’administrateur judiciaire les moyens de paiement et à l’issue d’une période d’observation (délai de réflexion) deux hypothèses et deux seules sont possibles :
- L’entreprise est placée en « redressement judiciaire » avec à nouveau deux scénarios encore possibles:
- Un plan de continuation
- Un plan de cession
- L’entreprise est mise en « liquidation » avec le risque de voir le « mandataire liquidateur » nommé par le Tribunal de liquider tous les actifs à « prix cassé ».
Pour en savoir plus, se référer au parcours “Les bases de l’analyse financière«
Module 22 : Le BFR (Besoin en Fonds de Roulement) – Chapitre Solvabilité et liquidité financière
*Issu du livre « Finance pour non-financiers » de Franck Nicolas, Edition Dunod, 2012.
© Tous droits réservés